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I believe it could be regulated. I believe an error was made. I believe it would have been better to have sent this news to the Associated Press and let them settle with the boys, if they liked. The news then would have had more general distribution, and there would not have been any sore toes. SENATOR SMITH: I have not seen any sore toes, and I do not know of anybody who is complaining of any, myself. But do you not think it would have been better to communicate this intelligence to your office, in answer to the numerous inquiries made by Mr. Marconi, from the time of the accident until the arrival of the Carpathia, and then disseminate it to the public, that they might be relieved of the anxiety under which they were suffering? MR. SAMMIS: With all due deference to the question, my judgment would not be that that was the best course to pursue, for this reason, that the international telegraph convention has already placed itself on record as putting news dispatches last in the list; ship service telegrams first, paid passenger telegrams second, and then press messages. SENATOR SMITH: How general is this custom of receiving and accepting money for exclusive stories of sea disasters? MR. SAMMIS: I should say it was quite general. I perused the copies of messages from the shore stations. I saw messages from practically every paper in New York City asking practically everybody, from the captain down to the survivors, for exclusive stories. Whether they got them or not I am unable to say, except that I did see in the New York World, on the day after the Carpathia arrived, that they had published an exclusive story two hours and a half before the New York Times had theirs on the street. SENATOR SMITH: The committee are not very much concerned with that. . . . I am asking you whether or not this custom or habit or practice, of which you do not seem to wholly disapprove, of selling the experiences of operators at sea in disasters of that kind, had anything to do with the failure to get that information here promptly? MR. SAMMIS: Absolutely nothing whatever. I should say that the boys obeyed their rules, the rules of conscience and the rules of the international telegraph convention, which they were forced to do. |
Je crois que cela devrait être règlementé. Je crois qu’une erreur a été commise. Je crois qu’il aurait été préférable d’envoyer cette nouvelle à l’Associated Press et de les laisser s’arranger avec les garçons, s’ils l’avaient voulu. La nouvelle aurait alors eu une diffusion plus générale, et cela n’aurait pas été nauséabond. LE SENATEUR SMITH: Je ne pense pas que ça ait été nauséabond, et je ne connais personne qui s’en plaigne. Mais ne pensez-vous pas qu’il aurait été préférable de communiquer ces renseignements à votre bureau, en réponse aux nombreuses enquêtes faites par M. Marconi, depuis le moment de l’accident jusqu’à l’arrivée du Carpathia, puis de les diffuser au public, qu’ils puissent être soulagés de l’anxiété sous laquelle ils souffraient? M. SAMMIS : Avec tout le respect que je dois à la question, je ne crois pas que ce soit la meilleure façon de procéder, pour cette raison, que la convention internationale sur les télégraphes a déjà été consignée dans le compte rendu comme plaçant les bulletins de nouvelles en dernier sur la liste; les télégrammes du service maritime d’abord, les télégrammes payants des passagers ensuite, puis les messages de presse. LE SENATEUR SMITH: Dans quelle mesure cette coutume de recevoir et d’accepter de l’argent pour des histoires exclusives de catastrophes maritimes est-elle générale? M. SAMMIS : Je dois dire que c’était assez général. J’ai lu les copies des messages des stations à terre. J’ai vu des messages de pratiquement tous les journaux de New York demandant à pratiquement tout le monde, du capitaine jusqu’aux survivants, des histoires exclusives. Qu’ils les aient ou non, je ne peux pas dire, sauf que j’ai vu dans le New York World, le lendemain de l’arrivée du Carpathia, qu’ils avaient publié un article exclusif deux heures et demie avant que le New York Times n’ait le sien dans la rue. LE SENATEUR SMITH: Cela ne préoccupe pas beaucoup le comité [...] Je vous demande si cette coutume, cette habitude ou cette pratique, dont vous ne semblez pas tout à fait désapprouver, de vendre l’expérience des opérateurs radio en mer dans le cadre de catastrophes de ce genre, n’ont rien à voir avec le fait qu’on n’ait pas obtenu cette information rapidement? M. SAMMIS : Absolument rien. Je dois dire que les garçons ont respecté leurs règles, les règles de la conscience et les règles de la convention télégraphique internationale, qu’ils ont été forcés de respecter. |
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